Robbie Williams Vs George Michael

Mélinda a mené une enquête sur les relations amicales entre George Michael et Robbie Williams. Elle a souhaité nous faire partager deux extraits du livre George Michael, de A à Z, écrit par Stéphane Boudsocq, dans la collection Music Book.


Ces deux extraits parlent de Robbie.


Le premier extrait, est situé à la lettre M, avec le mot "Mue" :
Mue :
En Angleterre, quand un artiste change d'image brusquement, on appelle ça "faire un George Michael" ! Référence à la rupture entre la star et Sony lors de la sortie de l'album "Listen Without Prejudice Vol.1" en 1990, pour lequel le chanteur avait subitement refusé toute participation promotionnelle. Principal exemple connu et récent de cette mue : Robbie Williams. Le jeune homme se fait connaître en 1991 au sein d'un des plus grands boys band de l'époque : Take That. Robbie Williams supporte mal les règles draconiennes de cette vie en communauté où tout est banalisé, policé. Rien n'est permis, tout est interdit. Le jeune homme, âgé de 20 ans, sombre dans la dépression, puis l'alcool et enfin la drogue. Bouffi, usé, dépressif, il quitte ses "camarades" en 1995. Un clash public qui prend des allures d'évènement national en Grande-Bretagne. Robbie dénoncera par la suite la perversité de ces usines à chanteurs où l'on fabrique plus que l'on ne soigne les artistes en herbe...
Traqué par les paparazzis, il se réfugie chez George Michael sur la côte d'Azur. Les deux hommes ont noué de solides liens d'amitié. L'auteur de "Freedom", touché par un parcours chaotique qui lui rappelle le sien, saura rassurer Robbie et lui donner les bases nécessaires pour apprivoiser la notoriété et même la contourner.
Robbie Williams a depuis franchi une à une les étapes du star system, restant un électron libre, mais devenant aussi une immense star.



Le second passage se trouve à la lettre W :
Robbie Williams :
L'interprète de "Angels" et George Michael partagent une amitié parsemée de vraie complicité et de brouilles. Leurs parcours respectifs ont de quoi les rapprocher. Tous deux ont fait partie d'un groupe à succès détonnant : Take That pour l'un, Wham ! pour l'autre. Tous deux ont vécu le moment de la séparation : dramatiquement pour Robbie Williams qui a sombré dans la drogue et l'alcool avant de trouver sa voie, positivement pour George qui a admirablement rebondi et poursuivi sa carrière solo.
George accueille d'ailleurs Robbie chez lui près de Ramatuelle quand, en juillet 1995, le bouillant jeune chanteur, devenu incontrôlable, quitte ses collègues de Take That avec pertes et fracas. Une fuite copieusement arrosée de champagne, de vodka et de cocaïne qui l'assome plus qu'elle ne le remet en selle.
Un an plus tard, George apprend que le chanteur compte sortir comme premier single solo une reprise de son tube "Freedom". La chanson avait marqué le premier pas de la rébellion de l'ex Wham ! contre Sony. Cette soif affichée de liberté est en soi un bel hommage pour quelqu'un qui la réclame si fort, mais la version de Robbie n'égale pas (loin de là) l'original. Peu convaincu, l'auteur laisse faire. Le titre atteindra la deuxième place des charts en Angleterre et relancera véritablement le chanteur.
Depuis, Robbie Williams est devenu une immensre star. Il reste un des rares artistes que George Michael côtoie dans l'intimité même si leurs liens se sont distendus ces derniers temps. George, qui a lutté et payé pour s'affranchir du diktat d'une maison de disque, reproche à son jeune collègue de ne pas se soucier de la question. Pour lui, pense-t-il, composer et chanter n'est qu'un moyen d'assouvir son immense appétit de notoriété. Dans "Télérama" en mars 2004, il s'explique : "J'ai sacrifié deux ans de ma vie pour tenter d'améliorer la vie des artistes et, lui, en signant son contrat multimillionnaire avec EMI, a scié la branche pour tous ceux qui arrivent derrière. Je me suis battu pour réduire la marge des bénéfices que font les maisons de disques sur le dos des musiciens et il a tout foutu en l'air en leur laissant augmenter leur part !" Dans le mensuel "Max" en avril 2004, George Michael va plus loin : "C'est une star, une bête de scène, mais il voit la musique comme un moyen d'arriver à ses fins et ça ne le rend pas spécialement heureux d'en faire. Humainement, il se sent perdu. Il est aussi complètement obsésé par lui-même. C'est ce que provoque le succès. Je ne suis pas sûr qu'on puisse passer son temps à chanter des chansons pour dire à quel point on est seul et défoncé !" Constat sévère d'un ami déçu par l'attitude d'un proche. Le temps fera son oeuvre pour rapprocher ces deux-là. On ne peut que l'espérer et rêver à un duo..


Merci à Mélinda pour ces extraits intéressants.


2005 06 22 george michael 1

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