Robbie en grand entertainer

Le charmeur de ces dames a rempli le Palais des Sports d'Anvers deux soirs. Un show chaud sans le moindre temps mort.


Il sait tout faire le gaillard! Reprendre a capella son tube Feel. Rouler une (vraie) pelle à une spectatrice du premier rang. Ne pas être ridicule en singeant Freddie Mercury sur We will rock you. Jouer à l' entertainer. Se montrer émouvant. Se moquer de lui-même...

Qu'on aime ou qu'on déteste sa musique, il faut laisser à Robbie Williams cette capacité à captiver tout un auditoire en usant parfois de ficelles démagogiques mais en étalant surtout son grand talent. Le chanteur anglais de 29 ans se produisait pour deux soirées sold-out consécutives au Palais des Sports d'Anvers. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a mis le feu.

Ce qu'on apprécie par-dessus tout chez lui, c'est sa désinvolture. Ses airs de sale gamin qui n'en fait qu'à sa tête. Son sens de l'autodérision aussi. Mardi, il a ainsi mimé une chorégraphie de l'époque où il était danseur/chanteur dans le boys band Take That. En une seule explication («Choisissez l'alcool plutôt que la drogue parce la drogue ça coûte trop cher»), il s'est montré bien plus persuasif qu'un discours intello d'un psy à deux euros. Juste pour donner du peps aux rumeurs l'accusant d'être gay, il a fait son numéro de fofolle. Un grand monsieur qu'on vous dit...

Et la musique dans tout ça? Chez Robbie Willams, elle est indissociable du show. Et là, il commence très fort. Lorsque les rideaux s'abaissent, Robbie descend sur scène, la tête la première, fixé à un câble. Derrière lui, c'est l'embouteillage. On compte pas moins de vingt personnes sur le podium. Et ça bouge dans tous les sens. «Applaudissez le Robbie Williams Band», lâche-t-il en lançant l'intro du bien nommé Let me entertain you. Et de fait, tout le monde applaudit. Il y a un batteur, un percussionniste, deux guitaristes, un bassiste, des claviers, une section de cuivres, six danseuses aux cheveux décolorés qui font leurs prouesses sur des passerelles latérales métalliques.

L'ensemble manque parfois de finesse. C'est incontestable. Mais l'énergie déployée compense cette lacune. Come undone est repris en choeur par le public. Il offre le fédérateur Strong en version karaoké avec les paroles qui défilent sur un écran géant. Plus tard, il se permet de massacrer le Lennonien Better man en suscitant les huées de la foule. Il dit «dank u wel», parle en français, dédie un morceau à un jeune couple d'amoureux, se la joue hooligan le temps d'une envolée rap osée, fait chanter au public un grandiose «happy birthday » pour son guitariste et termine le concert (avant les rappels) par ce qui doit être son meilleur morceau à ce jour, Feel. Bref, une superbe fête qui a bénéficié de tous gros moyens infrastructurels.

Cliquez ici pour voir les photos du concert

Passons alors au cas Kelly Osbourne qui assurait la première partie. Sa prestation résumée en un mot? Désastre! La fille à papa ne sait pas chanter. Elle ne sait pas bouger. Elle ne sait pas parler. Elle n'est pas belle à regarder. La seule chose positive à retenir de cette daube sonore de trente minutes, c'est le jeu de la bassiste féminine...

Luc Lorfèvre

© La Dernière Heure 2003

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